Le contexte
La vidéo qui vous est présentée a été réalisée dans le cadre d’un projet pédagogique par des étudiants de la section géographie – histoire – sciences sociales de la Haute École de Bruxelles. Rappelons les faits : durant le mois de septembre 1995, la Belgique fête les 50 ans de la libération du pays. Les médias en parlent en suffisance.
Le projet
Dès la rentrée académique, nous nous sommes posés la question suivante « quel était l’esprit de nos compatriotes de l’époque ? Quel était leur moral ? Étaient-ils au courant de la situation en Europe ? Et comment ont-ils vécu la libération ? Les étudiantes se sont réparties en équipes et chacune nous a présenté sous quelle forme elle comptait présenter aux autres le résultat de leurs recherches et surtout quels seraient les témoins (grands ou anonymes) choisis. Autre contrainte : il ne fallait pas que deux groupes nous présentent des réalisations semblables : ont notamment été présentés des travaux sous la forme d’un journal, d’une remarquable pièce de théâtre. Leur présentation dans notre Institut a été ensuite présentée aux instituteurs de la ville de Huy dans le cadre de leur projet sur la Shoa et par les enfants du primaire avant leur visite du Musée de la déportation à Malines et d’un tableau mural.
L’évolution du projet
Il fallait que les projets soient présentés pour la journée « portes-ouvertes » du mois de mai. Nous nous étions fixé des étapes intermédiaires d’évaluation, par exemple en janvier. Les étudiants pouvaient nous poser toutes les questions, exposer leurs difficultés, demander des autorisations et même déjà nous remettre le brouillon de leurs travaux.
Tous avaient à cœur d’être prêts dans le temps imparti.
La vidéo
Un groupe nous avait demandé s’il pouvait demander l’aide du père d’une étudiante. Il était cinéaste. Nous avons accepté immédiatement. Le jour de la présentation des projets, nous avons admiré les travaux, assisté à la représentation de la pièce de théâtre qui nous avait déjà enthousiasmé. Que dire alors de la vidéo !
Nous voudrions laisser à nos lecteurs un espace pour nous communiquer leurs impressions. Que ce soit clair : à aucun moment, nous n’avons participé activement à la réalisation de ces projets d’équipes. Il s’agit d’œuvres originales de groupes d’étudiants. Nous ne sommes que celui qui a proposé le thème d’une enquête et qui a été amené à l’évaluer avec l’aide de Madame COLLE, alors Inspectrice d’Histoire. Nous avons été littéralement subjugués par les résultats.
Freddy SCHANER, juin 2011.
